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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 20:44

Je vais vous parler aujourd'hui d'un couple qui ne demande qu'à devenir célèbre. Ce couple, associant ses valeurs les meilleures, est en guise de vous proposer l'avenir le plus équilibré. Ce couple réunit Silence avec Lenteur de son prénom et Sagesse de son nom de famille.

Les deux personnages du couple m'ont été offert qui, par une amie et qui, par une lecture. Chemin faisant avec les deux je me suis dit qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. En voici les raisons.
Le premier, Monsieur Silence me fut présenté par Nicole, et voici quelques qualités qu'elle lui attribuait (je cite des extraits) :
« Le silence n’existe que par rapport au bruit, parce qu’il y a des paroles susceptibles de se taire. Le silence s’écoute, s’entend et il faut passer par les mots « le silence s’entend » pour qu’il prenne sens, sens au-delà de la parole, qui l’apparente à une forme de langage et de vision... Expérience du silence comme traversée de la nuit... épreuve intérieure... accès à la lumière au bout de l'épreuve... »

Et que dire de la fréquentation du silence et de la parole ?
Je cite Nicole à nouveau : « Le destin de la parole est d'être impuissante à tout dire. Il y a donc un espace blanc où elle se tait... Le sens vient du creux entre les mots, entre les lettres écrites, entre les notes... Le silence nourrit la pensée et la réflexion intérieure... Tout comme en musique, une mystérieuse complicité s'installe entre les mots et le silence... Le silence est omniprésent, nous le ressentons, nous le respirons... » Voici le petit panégyrique du sieur Silence !
Voyons voir ce qui nous est dit sur l'aimable future, la Lenteur. Et c'est à Denis Tillinac à partir de son livre « Considérations inactuelles » que je laisse faire les présentations : « Lenteur : vertu cardinale quand tout conspire à nous enrôler dans un hard-rock émotionnel. Prends ton temps,... laisse à tes émois le temps de déposer leur lie. Contemple sans hâte, recueille-toi sans agenda, sans téléphone ; hante les lieux où souffle l'esprit, collines inspirées, forteresse de légende, tombes de héros et médite jusqu'au cœur de la nuit... Chemine ta vie, fredonne-la. Promène tes curiosités sans hâte afin qu'elles aient loisir de butiner de quoi éblouir tes mirettes (sic).... Exerce-toi à déambuler, à baguenauder, à musarder, hasarde-toi sur des sentiers de fortune, le nez au vent, c'est ainsi que tu te civiliseras » . Fin de citation.

A regarder la société et son couple infernal « Speed et Stress », je me dis que celui-ci « Silence et Lenteur » devrait s'offrir le plus bel avenir et une fidélité à toute épreuve.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 16:30

« ...Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté »

(Paul Eluard)

 

Personne ne me dira que la liberté n'est pas le bien le plus indispensable, le moins contestable pour donner à sa vie les contours qu'on lui souhaite. Et il n'y a rien de plus normal que de revendiquer sa liberté. Mais de quelle liberté parlons-nous ? De celle qui autorise des choix. Evidemment ! De celle que l'on nomme « liberté d'expression » ! Pas de doute ! Et l'on pourrait ainsi développer les innombrables domaines où la liberté peut s'exercer : liberté de voyager, d'émigrer et j'en passe.

La conception de la « Liberté » dans notre occident est de type libertaire, en ce sens que chacun peut faire ce qu'il lui plaît ou à peu près et dans tous les domaines pourvu qu'il n y ait pas de trouble de l'ordre public, parce qu'en Occident la valeur première et unique se nomme « Sécurité ».. Cette démarche libertaire se meut à peu près partout et, avec une outrecuidance surfaite, revendique que le législateur aménage le monde en sa faveur, en attendant de lui demander aussi s'il ne serait pas possible d'inverser les processus naturels.

Mais la liberté est elle libertaire ? Je ne le crois pas. Le libertaire fait ce qu'il veut. Fait-il toujours bien en agissant ainsi ? Ou alors la conception de la liberté qui suppose un choix porterait en elle son malheur en se donnant la possibilité du mal. La liberté peut-elle prétendre à faire mal ? Leconte de Nouy affirmait que « la liberté n'est pas un privilège mais une épreuve. » (L'homme et sa destinée). Autant dire que ceux qui entendent user de leur liberté à bon escient se devraient de passer à l'épreuve leur projet avant de les traduire en actes. La liberté, authentique évidemment, est cette capacité que nous avons de faire des choix qui humanisent et grandissent, tant ceux qui les font que ceux à qui ils sont destinés. Cela change tout !

Et il est éprouvant de ne pas blesser l'autre. Et s'il est vrai que l'on peut tout critiquer quand il s'agit de faire gagner en humanité son interlocuteur, à coup sûr dans la manière de lui exprimer un désaccord, il y aura aussi une forme d'humanité...délicatesse et respect l'inciteront ainsi à entamer une autre démarche. Mais dénigrer pour dénigrer relève de la Loi du Talion. Rien d'étonnant dès lors que l'autre rue dans les brancards. Avec le "Tu me frappes, je te frappe !", on n'en finit pas de se frapper.

La liberté est de fait une épreuve et elle ne devient privilège que parce qu'elle est une épreuve. Sinon le reste du temps l'on demeure prisonnier, esclave de ses humeurs, de ses rancœurs...

Il y a déjà beaucoup à faire à se libérer de soi-même « à conquérir notre liberté » (Maurice Zundel).

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:08

Les Inrockuptibles l’appellent « le Robin des banques ». A 22 ans, ce catalan de Barcelone a déjà sa fiche Wikipédia et s’est toujours battu comme militant anti-dette extérieure, G8 ou guerre en Irak. Qu’est-ce qui lui vaut d’être aujourd’hui sur tous les sites militants altermondialistes, solidaires ou coopératifs ? Une idée toute bête : obtenir 500 000 euros auprès de 39 banques en contractant des prêts divers et variés. A la sortie, il a reversé cette somme à des mouvements sociaux qui travaillent sur le coopérativisme et l’environnement.

Le jeune militant prouve ainsi l’irresponsabilité des établissements financiers autant habitués à générer des surendettés qu’à se faire arnaquer. Il utilise même au passage la vieille technique d’école de Madoff, la cavalerie, en utilisant l’argent d’une banque pour en rembourser une autre et la calmer quand ça devient trop chaud.

Mais le 17 septembre 2008, Enric Duran s’enfuit à l’étranger non sans avoir revendiqué son acte qu’il motive ainsi : " J’ai volé 492 000 euros à ceux qui nous volent bien d’avantage pour les dénoncer et construire des alternatives de société " . Six mois plus tard, après être revenu en Espagne, il est arrêté. Deux mois de prison, une caution de 50 000 euros et le voilà devenu figure de proue d’une grogne internationale militant contre le pouvoir des banques.

Entre-temps, l’Espagne est repassée à droite et veut désormais donner des leçons. De là à ce qu’Enric serve d’exemple… Le 23 novembre, le ministère public a réclamé une peine de 8 ans de prison à son encontre.  « Robin des banques » a dit qu’il était prêt  les faire : " Si l’état est incapable de se dégager de la pression des pouvoirs financiers alors que cette incapacité éclate aux yeux du monde " confie-t-il aux Inrocks.

Banco…

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 18:06

Savez-vous ce que signifie ces lettres ? O.Q.T.F. « Obligation de Quitter le Territoire Français »... J'ai appris le sens de ces lettres à l'écoute de jeunes gens et jeunes filles, venus des pays d'Afrique, et d'ailleurs, pour apprendre et se perfectionner dans des domaines où ils puissent certes réussir leur vie mais aussi aider leur pays à se développer... Venus donc pour faire des études afin de retourner chez eux avec un solide bagage en poche, ils font l'objet d'une attention privilégiée de notre administration... Celle-ci, je parle de notre administration, contrôle, convoque et juge du « sérieux » des études de ces jeunes pour déterminer s'ils méritent ou non de poursuivre. De prime abord, les choses apparaissent logiques, mais c'est sans compter sur la mise en œuvre de cette logique et de son côté pervers. On argue du manque de sérieux dans le travail, parce qu'il n'y a pas de diplômes à la clef alors qu'on envoie pareilles appréciations quelques deux petits mois avant le passage des examens eux-mêmes. C'est comme si l'on vous disait : « Ah, vous n'avez pas votre licence ! C'est pas sérieux du tout. » Et vous aurez beau répliquer que vous la passez seulement dans deux mois, rien n'y fera... Vous avez droit à votre OQTF « Obligation de quitter le territoire français »...

 

Il faut ajouter pour ces jeunes étudiants venus d'ailleurs pour leurs études une problématique d'importance, comme pour certains de nos étudiants français d'ailleurs, à savoir faire face à la nécessité... Et quand je parle de nécessité, j'ai les mots pain à la bouche, logement dans les mains... bref tout ce qui est indispensable pour libérer l'intelligence et l'esprit... On ne saurait bien s'adonner aux études avec un ventre vide... Et ces étudiants étrangers, non contents de devoir subir les contrôles et les foudres de l'administration, galèrent pour la plupart pour le pain quotidien. Ici et là, il ne manque pas de personnes ou de groupes pour parler d'immigration, en imaginer les garde-fous, en inventer les moyens du rejet et de l'exclusion... La contradiction nous guette quand l'exclusion devient le mot magique de nos sociétés « égoïstes ». Alors une question se pose : L'aide au Tiers Monde : quel sens peut-elle avoir quand on refuse aux jeunes qui en sont l'avenir de faire des études qui leur permettront de participer au développement de leur pays... ? Les faire retourner chez eux équivaut à refuser l'aide à personne en danger... mais aussi à pays en danger... Aider les pays à se développer un peu plus et un peu mieux passe aussi par l'aide à ces jeunes étudiants, fer de lance de l'avenir de leurs compatriotes. Au bout de ce processus, nul doute que la migration apparaîtra à beaucoup inutile puisque la possibilité de vivre au pays de leurs racines leur sera offerte. Sinon, suivant l'expression de Roger Garaudy, « l'Occident ne sera jamais qu'un accident. »

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 11:08

Selon l'Insee, la France compte 8 millions de personnes considérées comme pauvres. Et le sondeur ne parle pas de ceux qui vivent une autre dimension, plus grave : la misère... Ces 8 millions de personnes vivent avec moins de 954 € par mois par personne. Peut-on là parler pauvreté ou misère ?
Certes l'on affirme ici et là, que ce sont les conséquences de la crise qui en sont à l'origine. Oui pourquoi pas ! Dans un système bâti sur le seul profit, il est évident de concevoir qu'il en est qui savent se servir et desservir par voie de conséquence les plus fragiles... Alors oui pareil système ne peut que révéler ce qu'il porte déjà en lui-même : la crise. Il est en effet, en lui-même, vicié et génère les corruptions qui lui sont attachées : l'injustice, l'exploitation de l'homme par l'homme, la violence, et la misère... et j'en passe.

Parmi les causes de l'appauvrissement on a parlé « crise » et « système économique ». Mais d'autres causes président à l'appauvrissement de ces 8 millions de concitoyens, un flagrant manque de solidarité... Et à y regarder de plus près, l'on ne peut que constater combien le système du profit a pénétré toute la société et pratiquement toutes les couches de cette société, mise à part, peut-être, celle qui, - je parle des pauvres évidemment – mise à part, disais-je la catégorie qui apparaît devoir être « corvéable à merci » et ce, jusque dans sa dimension mondiale...

Et il n'est pas rare de voir ici et là cette démarche devenue quasi habituelle de s'imaginer quel profit on va pouvoir tirer de l'autre, et bien évidemment, le plus faible se voit céder devant le plus fort, devant le plus malin, le plus pernicieux. Et dès que vous passez à l'économie nationale et mondiale on a tôt fait de voir qui tire les marrons du feu : ceux qui ont placé l'argent comme seul horizon de leur vie et qui, prisonniers de cet attachement, inlassablement poursuivent d'engranger leurs moissons dans leurs greniers... au détriment le plus souvent des plus faibles, quand ce n'est pas dans l'exploitation qu'ils en font... Ceux-là sûrement ignorent déjà la sagesse populaire qui affirme que « l'on n'a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard ». Cette sagesse populaire ajoute aussi que « l'argent est un mauvais maître », en ce sens qu'il ne cesse d'exiger plus, et toujours plus, ne vous laissant aucun repos, aucun répit. L'argent n'a pas cette franchise bienveillante dans les yeux, il a le regard torve qui suppute par quel tour de passe-passe il va vous délester de votre bourse...

Mais voilà, à la criée : « la bourse ou la vie »... Et lui, l'argent, s'imagine quant à lui, qu'ainsi pourvu du vol qu'il vient de faire, sa vie sera plus belle... La bourse, ce n'est jamais la vie . La bourse a besoin de coffres. Et nous y revoilà : prisonniers de ce maître insatiable qu'est l'argent. La vraie vie est dans la liberté, cette liberté qui fait que, détachés de nos biens et de nous-mêmes, nous devenons disponibles pour les autres, mieux nous pouvons nous donner à la solidarité et au partage. Maurice Zundel écrit : « Tout ce qui est au-delà du nécessaire, pour nous comme pour tout le monde, revient en droit naturel aux autres. »

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 23:19

Une rentrée de plus et une grogne sociale latente mais toujours présente. Cette année toutefois une nouveauté sous forme d'exercice de solidarité nationale, il faut sauver les finances publiques : notre bon vieux pays est plus endetté encore que chacun d’entre  nous alors imaginez !

 

Comment donc participer à ce grand exercice ? Plusieurs possibilités en fonction de vos moyens. Tout peut être mis à contribution : salaires, impôts, biens immobiliers, héritage, épargne... Et les bénéfices des entreprises, les plus-values, les transactions financières ? Faut voir dit le gouvernent mais ne faisons pas fuir les capitaux.

 

Alors en attendant qui pour mettre au pot ? Parce que pendant qu'on cogite, la dette continue de se creuser. Heureusement, il y a des volontaires, des gens d'initiative qui se sont d'ores et déjà proposés pour payer leur obole, des milliardaires qui réclament d'être plus taxés, Warren Buffet en tête. Rendons leur ici un hommage nuancé. Eux sont donc volontaires mais pour l'heure les états ne leur ont encore rien demandé.

 

En revanche, il existe déjà une liste des nominés pour cette contribution nationale : les cadres, les patrons qui paient des heures supp' à leurs employés... Seulement à chaque fois que quelqu'un est désigné pour participer, il sort un joker de sa manche pour être exempté, les parcs à thème par exemple. Alors, à ce rythme, les caisses ne vont pas se renflouer rapidement.

 

Pas simple donc pour les économistes conseillers de nos hommes politiques de trouver les outils appropriés à la fois efficaces et populaires dans l’opinion publique. Mais en attendant, c’est notre modèle social qui est de plus en plus menacé, système de santé, indemnisation chômage, retraites. Le compteur tourne toujours.

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 21:34

Jamais un terme n’aura été aussi galvaudé : « Journée de solidarité ». Qui a vraiment l’impression de faire un sacrifice le lundi de Pentecôte ? Qui sait tout simplement s’il donne véritablement cette journée ou si ce n’est pas son patron qui la lui « offre » en heures sup’ ou autres qu’il aurait dû de toute façon payer. Les destinataires eux-mêmes le savent-ils ? Eux qui n’ont pas connu les RTT, eux qui ne demandent rien à personne et encore moins d’être abandonnés dans une maison de retraite pour y finir leurs jours.

Chaque année, les ponts de mai reviennent et avec eux les premières sensations de farniente et de beaux jours, et avec eux cette Pentecôte dont on se dit « mais au fait je bosse ou pas ce jour-là ? ». Et si vous prenez la route ce week-end là, vous avez votre réponse presque instantanée, la solidarité d’après-canicule s’est évaporée comme cette eau répandue au-dessus du champ de maïs que vous longez sur l’autoroute.

On va vivre de plus en plus longtemps, la gestion de la dépendance devient donc un thème de société, peut-être celui qui va faire la Une lors de la prochaine présidentielle. Si l’un (l’allongement de l’espérance de vie) n’est pas considéré l’aune de l’autre (la dépendance), nous allons tous regretter cette inversion de la pyramide des âges et nos enfants avec nous. Parce que s’il nous devient déjà difficile d’aider nos anciens, la situation va empirer pour nos descendants. Au-delà d’un système économique, d’une évolution politique des prélèvements sociaux, c’est à chacun de nous de reconsidérer l’aide quotidienne que l’on peut apporter à nos vieux.

N’attendons pas de l’administration ou du politique qu’ils nous détournent de nos responsabilités. Même si chaque année, en guise de soins palliatifs, on nous ressort la journée de solidarité, cette fable qui veut faire croire à une entraide intergénérationnelle. Et le docteur voudrait renforcer l’ordonnance en parlant d’une deuxième journée à l’étude… Encore faudrait-il savoir ce que chacun fait de la première.

Et ce qu’elle rapporte ? 2 milliards d’euros ! Et où vont ces deux milliards ? En a-t-on vu les bienfaits ? Organisez la solidarité avec nos anciens comme une tombola sur internet n’a rien de glorieux.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 13:44

Frappé oui ! J'ai été frappé par cette histoire qui, rencontres faisant, s'est révélée être l'histoire de beaucoup. Imaginez une maman avec deux enfants ; des revenus tournant autour de 800€ par mois et toutes les charges qui sont indispensables pour avoir une vie qui tienne à peu près la route pour l'ensemble de cette petite famille. Imaginez la surveillance qu'il faut faire du compte bancaire pour ne pas se voir « interdit bancaire »... Il suffit d'un rien, d'une période qui accumule les frais et les factures (le gaz, la cantine scolaire etc...)... Imaginez ! Il suffit d'un chèque ou deux de trop, sans provision, avec cet espérance-là dans la tête, - croire en la compréhension du banquier et en sa bienveillance -. Et puis recevoir pour deux chèques impayés 50€ de pénalité pour chaque et leur rejet, soit un total de 100€ en moins dans le budget du mois qui vient... Avec en prime les impayés... C'est ici que l 'imaginaire n'est plus de mise et que la réalité prend le pas : cette famille est visiblement à terme condamnée à la rue. Elle vient de rentrer dans un « cercle vicieux ». Vicieux pourquoi ? Tout simplement parce que les géniteurs de la crise, dont on pourrait attendre un peu plus d'humanité après les efforts consentis par les contribuables pour les remettre à flots, se nourrissent aussi, et qui plus est, des dépouilles qu'ils ont jetées à terre...

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  • : TV Sol
  • : TV Sol est une télévision associative sur internet. Elle œuvre pour donner la parole à ceux qui ne l'ont pas ou peu et traite des sujets de solidarité dans tous les domaines: économie, société, écologisme...
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