TV Sol

Après des années d'évolution, l'espèce humaine n'a toujours pas réussi à transformer la Terre en havre de paix. La fiction fantasme depuis longtemps sur des êtres hors du commun qui viennent aider les plus faibles, rétablir la Justice ou effacer les inégalités. Hercule dans l'Antiquité, Robin des bois au Moyen-Âge et plus tard les Trois Mousquetaires, tous fascinent l'imaginaire populaire. Plus récemment, la relève a été prise par des Superman, Spiderman et autre Batman. Aujourd'hui, la réalité rejoint la fiction.

Si les héros d'aujourd'hui ne peuvent pas grimper aux murs en un clin d'oeil ou s'envoler quand bon leur semble, ils oeuvrent toutefois pour le bien de la communauté. Né il y a une cinquantaine d'année, le mouvement des Real Life Super Heroes (RLSH) a émergé dans le but de venir en aide aux autres. Des gens ordinaires ont trouvé la force de leurs super pouvoirs dans des costumes excentriques qui leur permettent de se créer un personnage et de sauver le Monde. Ou au moins le monde qui les entourent. Accompagner les personnes âgés, donner de la nourriture aux sans-abris, prôner le civisme et la solidarité, telles sont leurs missions. Si au premier regard ces hommes et ces femmes dans des costumes inspirés des comics de notre jeunesse prêtent à sourire, dès que l'on s'intéresse à leurs actions, le respect est de mise.

A l'occasion du festival MAP 11 de Toulouse (dont nous vous avons parlé précedemment), le photographe Pierre-Elie de Pibrac expose place Saint-Georges ses photos sur les Real Life Super Heroes. L'artiste a passé deux mois aux Etats-Unis en leur compagnie, traversant le pays d'est en ouest et du nord au sud pour rencontrer une trentaine de ces héros de notre époque. Retrouvez son interview sur TV Sol.

Voici le portrait de trois d'entre-eux par Pierre-Elie de Pibrac :

Master Legend, héros à temps plein - Récolter des fonds pour aider les autres (Orlando, Floride) :

Hell Hound, une vie de violence – Protéger et accompagner (San Francisco, Californie) :

DC's Guardian, l'essence de l'Amérique – Promouvoir la Constitution (A travers tout les Etats-Unis):

Images : Laurent Canigiani pour TV Sol

Découvrez l'exposition Real Life Super Heroes - "En chacun de nous sommeille un héros " jusqu'au 31 mai place Saint-Georges. Des posters géants sont également visibles à l'Aéroport de Blagnac, à l'entrée de l'espace Saint-Georges, sur le Casino Barrière depuis le périphérique, et sur le sol de la station Jean-Jaurés.

L'AFIJ (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés) propose de changer l'image des Forums Emploi et d’encourager la mobilisation de tous les jeunes en organisant la « Fête de l'emploi » le mercredi 18 mai à la Fondation Bemberg à Toulouse.

En plein centre ville dans l'Hôtel d'Assézat, il sera proposer de rencontrer directement des entreprises qui recrutent. Parmi elles, Airbus, Huis-Clos ou encore Projects Abroad. L'occasion également de se renseigner sur le marché de l'emploi toulousain.

Autour du forum se dérouleront plusieurs conférences sur des thématiques de l'emploi :

• Comment se présenter lors d'un forum

• Les secteurs qui recrutent

• Se former en alternance

Suite au concours photographique organisé par l'AFIJ sur le thème « Quand je serai grand, je serai... », l'exposition des clichés aura lieu le même jour à l'Hôtel d'Assézat.

Pour consulter le programme de la journée, contacter l'AFIJ de Toulouse au 05 34 31 24 44.

La fête de l'emploi :

Mercredi 18 mai de 10h à 17h.

Fondation Bemberg – Hôtel d'Assézat

Métro Esquirol

Quand je regarde un peu ma vie en arrière, je me dis qu’au cours des 500 derniers jours que j’ai vécu,  j’ai fait pas mal de choses. Sans suivre la chronologie, il y a eu plusieurs faits notables (pour moi). Par exemple, j’ai déménagé. Du nord de la France au sud. Presque 1000 kilomètres d’écart quand même. J’ai aussi rencontré ma petite amie actuelle. C’est important semblant de rien. En fait, il s’en est passé des choses dans ma vie en plus d’un an. Je suis allé en Italie, en Espagne, en Andorre, j’ai fait quelques petits boulots, j’ai emménagé en colocation, j’ai découvert un restaurant indien super sympa, j’ai fêté mon anniversaire avec mes amis, j’ai passé le nouvel an en famille, je me suis inscrit dans une salle de sport et je suis même allé à la piscine quelquefois alors que ça ne m’était pas arrivé depuis des années (j’avoue, je n’y suis pas allé longtemps). Et puis j’ai lu pas mal de bouquins, vu pas mal de films, rencontré pas mal de nouvelles gens. Il s’en passe des choses en 500 jours.

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier eux, sont prisonniers depuis 500 jours. Pris en otages avec leurs accompagnateurs dans la province de Kapisa en Afghanistan alors qu’ils étaient en reportage pour le magazine " Pièce à conviction " de France 3. Pris en otages pour avoir voulu faire leur métier, journaliste, pour avoir œuvré à la liberté d’expression. Pris en otages depuis le 29 décembre 2009 pour être exact.

500 jours. C’est long. Et vous, vous avez fait quoi ces 500 derniers jours ? 

 Pour que l'on se souvienne d'eux, le comité de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier a convié plusieurs auteurs toulousains (Claude Sicre, Christian Authier, Frédérique Martin, Laurent Mauvignier, Alain Monniert, et Florence Thinard) a écrire des textes en l'honneur des otages. Ceux-ci ont été lu devant la cinquantaine de personnes venues témoigner de leur solidarité place Saint-Etienne à Toulouse. Les portraits des deux journalistes ont été réalisé par les graffeurs Reso (Faute O Graff) et Demon (Bayah Dezign) afin que pour cette opération " Coup de pouce aux otages ", toutes les personnes présentes puissent apposer leur empreinte sur la peinture. Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur, a fait une visite surprise lors du rassemblement et à témoigner des efforts du gouvernement sans toutefois apporter de nouvelles sur l'avancée du dossier ou sur l'état de santé des otages. Malgré cela, le comité de soutien continue de garder espoir. L'important pour les organisateurs aujourd'hui était de marquer ce cap des 500 jours. Pour ne pas que le décompte quotidien des journaux télévisés rende la chose banale. Pour ne pas que l'on s'imagine l'histoire comme passé. Pour ne pas que l'on passe à autre chose.

Ne les oublions pas.

Cultiver la solidarité tout en jardinant ? C'est la vocation des "Jardins de Cocagne". Ces jardins collectifs produisent et livrent des légumes bios tout en employant des personnes précaires. L'idée : permettre à ces jardiniers de reconstruire un projet professionnel et personnel. Plusieurs de ces jardins existent dans le Sud-Ouest . Le jardin pollen à Trentels, Lot et garonne vous invite le samedi 21 mai à une journée découverte. Au programme : ateliers de fabrication de savon naturel, un marché de producteurs locaux. La soirée se terminera avec un concert de Massey fergussound system.

Pour contacter le Jardin pollen, appelez au 05 53 49 46 04 ou visitez son site.

Ca y est ! Depuis le 1er mai le festival MAP de Toulouse est lancé ! Jeudi dernier ce festival photographique a été inauguré par ses organisateurs, Jean-Stéphane Cantero et Pierre Garrigues, à l'espace EDF Bazacle en compagnie du parrain de cette édition : Reza. Pour lui, cette manifestation est l'occasion de célébrer la photographie. Et si certains s'inquiètent de l'avenir des photographes professionnels à cette époque où l'image s’est démocratisée et où tout le monde peut prendre des clichés, le reporter balaie les doutes d'un revers : "Autrefois pour écrire on avait le stylo à plume. Et puis les stylos Bic sont arrivés et tous le monde a pu écrire. Ce n'est pas pour ça que tout le monde est devenu Victor Hugo." 

Toujours est-il que le festival est là pour bâtir des ponts entre le monde amateur et le monde professionnel. C’est ainsi qu’une vingtaine d’expositions gratuites sont offertes au public. De plein air (place Wilson, place Saint-Georges, en bord de Garonne…) ou d’intérieur (Hôtel de police, Fnac Wilson, Espace EDF Bazacle…), ces exhibitions investissent la ville de Toulouse. Les thèmes abordés sont divers, parfois durs comme certains clichés de Stéphane Louis et sa traversée d’est en ouest des Etats-Unis avec « The Desert by the Sea », parfois drôles comme les photos étonnantes de Pierre-Eli de Pibrac avec « The Real Life Super Heroes », ou encore inattendus grâce à des « immersions », comme les témoignages en images des sportifs toulousains Matthieu Valverde (Toulouse FC) et Clément Poitrenaud (Stade toulousain) ou des policiers sur leur quotidien. Le festival permet de découvrir divers univers, de s’intéresser à différents sujets et peut-être aussi parfois à s’interroger sur ce qui souvent nous échappe.

Jusqu’au 31 mai, les amateurs de photographie pourront participer à des ateliers (malheureusement tous complets à l’heure où j’écris.) pour apprendre à maitriser son appareil photo numérique, à faire des prises de vue en studio ou en extérieur. Des projections et des évènements sont également prévus.

Le festival se veut riche et accessible à tous, collaboratif et presque incontrôlé. Comme le dit Pierre Garrigues, "nous on a bossé dessus pendant un an. Maintenant le festival est entre les mains du public."